Ça continue de grimper !
Depuis le 1 mars, le taux d’usure a atteint les 4% pour les prêts d’une durée supérieure ou égale à 20 ans, 3.87% pour les prêts dont la durée est comprise entre 10 et 20 ans, et 3.67% pour ceux dont la durée est inférieure à 10 ans.
L’effet positif recherché consiste à rendre la distribution de crédits plus attractive et plus rentable pour les banques qui elles se refinancent à des conditions toujours très défavorables.
Quel impact sur le budget des emprunteurs ?
En revanche la conséquence de cette évolution est de faire grimper mécaniquement les taux d’intérêts auxquels les acheteurs empruntent, et c’est là que ça commence à coincer.
Les emprunteurs sont en train de se rendre compte que leur budget s’est fortement restreint. Face à ce constat, il faut se contraindre à soit augmenter son apport personnel, soit à rallonger la durée de son crédit. Un ajustement des prix de l’immobilier ces prochains mois ferait du bien.
Dans tous les cas, il est indispensable de se poser et de bien calibrer son projet avant de se lancer.